Leur détention par des officiers militaires en mai a marqué le deuxième coup d’État au Mali depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keita en août dernier.
Ce bouleversement politique a alarmé les puissances régionales et des alliés comme la France, qui craignaient qu’il ne retarde le retour promis à un régime civil par le biais d’élections démocratiques prévues pour février 2022.
Un organisme international chargé de suivre cette transition politique a fait pression sur les autorités intérimaires actuelles pour qu’elles libèrent les deux personnes assignées à résidence.
Le comité, qui comprend des représentants du bloc régional ouest-africain CEDEAO et de l’Union africaine, a déclaré dans un communiqué qu’il saluait la décision de lever ces restrictions.
« Le comité réaffirme son soutien au processus de transition au Mali », a-t-il ajouté.
Un représentant des autorités maliennes n’a pas répondu à une demande de commentaire.