La France et l’Allemagne ont exhorté l’Iran à reprendre les négociations après une pause dans les pourparlers suite aux élections iraniennes en juin, Paris exigeant une reprise immédiate dans un contexte d’inquiétudes occidentales concernant l’expansion des travaux atomiques de Téhéran.
Le mois dernier, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont fait part de leurs préoccupations concernant les rapports de l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies confirmant que l’Iran a produit pour la première fois de l’uranium métallique enrichi jusqu’à 20 % de pureté fissile et a augmenté sa capacité de production d’uranium enrichi à 60 %.
L’Iran affirme que son programme nucléaire est pacifique, qu’il a informé l’organisme de surveillance de ses activités et que son éloignement de l’accord de 2015 serait inversé si les États-Unis revenaient à l’accord et levaient les sanctions.
« Les Occidentaux et les Américains veulent des pourparlers accompagnés de pressions […]. De quel genre de discussions s’agit-il ? J’ai déjà annoncé que nous aurons des pourparlers sur l’agenda de notre gouvernement, mais pas avec … des pressions », a déclaré Raisi à la télévision d’État.
« Les pourparlers sont à l’ordre du jour … Nous cherchons à mener des négociations axées sur des objectifs […] afin que les sanctions injustes imposées au peuple iranien soient levées […] et que sa vie puisse s’épanouir », a-t-il ajouté.