« La vie, cette vie pleine de hauts et de bas, est présentée sous toutes ses facettes dans le premier roman d’Ethan Joella. « A Little Hope » commence par une famille confrontée à l’une des plus grandes épreuves de la vie : le diagnostic de myélome multiple, un cancer des globules blancs. Greg Tyler et sa femme, Freddie, sont pris par l’inquiétude et la peur. Comment annoncer à leur fille, Addie, que Greg est malade ? Que va révéler le prochain rendez-vous chez le médecin ? L’année civile peut glisser vers l’automne puis l’hiver, mais ce n’est que le début d’un long chemin inconnu qu’aucun d’entre eux ne veut prendre. Et ils ne sont pas les seuls à se poser des questions et à se débattre. Ils sont loin d’être seuls.
La petite ville fictive de Wharton, dans le Connecticut, est une communauté bien soudée de personnages qui ressemblent à des personnes que vous connaissez ou que vous pourriez être : mères et fils, épouses et maris, amants et amis, parents et futurs parents. Les personnages – Freddie et Greg, Ginger, Luke, Iris, Alex et Kay, Suzette, Damon, Ahmed, Darcy – sont honnêtes alors qu’ils traversent du mieux qu’ils peuvent les aléas de l’amour, de la maladie, de l’infidélité, de la mort ou de la déception, cherchant un point d’ancrage au milieu de tout ce qui se passe. Leurs pensées incessantes et leurs sentiments inconstants touchent tous une corde familière et pleinement humaine.
Le côté poétique de Joella brille dans ce roman émouvant mais jamais larmoyant. Il capture la solitude, la tristesse, le bonheur et la colère dans toutes leurs nuances éphémères. Il a créé un monde véritablement imbriqué autour des Tyler, en dépeignant leurs voisins avec sincérité et gentillesse. Du début à la fin, « A Little Hope » trouve la grâce du quotidien et s’attache aux surprises (lourdes et légères) que chaque jour peut réserver.
La vie est à la fois douloureuse et pleine d’espoir, mais dans le monde de Joella, elle est heureusement plus remplie de cet espoir.
