Ali Waheed a été arrêté au Royaume-Uni après avoir fait l’objet d’une notice Interpol, selon les médias. Il se cachait au Royaume-Uni pour échapper aux poursuites engagées dans le cadre de ces affaires aux Maldives.
M. Waheed a été licencié par le président Ibrahim Mohammed Solih en juillet de l’année dernière, après que plusieurs employées du ministère eurent porté des accusations contre lui. Il a ensuite été inculpé de sept chefs d’accusation d’agression sexuelle. Au début de cette année, un tribunal pénal l’a autorisé à se rendre au Royaume-Uni pour des raisons médicales.
Il a été arrêté mercredi alors qu’il s’apprêtait à y donner une conférence de presse. Pendant des mois, il a séjourné au Royaume-Uni et a d’abord assisté en ligne aux audiences du tribunal depuis ce pays.
Plus tôt, le 12 août, la Cour suprême l’avait condamné à 72 jours de prison pour ne pas être rentré dans le pays malgré des convocations répétées. La Cour avait engagé une procédure pour outrage à magistrat à son encontre, compte tenu du mépris dont il faisait preuve à l’égard des ordonnances du tribunal.
L’ancien ministre s’est rendu au Royaume-Uni en février de cette année après que le tribunal pénal a libéré son passeport sur « renvoi médical ». On lui a donné quatre mois pour revenir au tribunal. Malgré l’expiration de la période de relaxation, il n’est pas rentré dans le pays.
L’année dernière, plusieurs employées du ministère du tourisme ont porté de graves accusations de harcèlement sexuel et d’abus de pouvoir. À la suite de ces allégations, il lui a été demandé de démissionner de son poste. Le président Solih l’a démis de ses fonctions après qu’il a refusé de démissionner, affirmant que les allégations à son encontre étaient « politiquement motivées ».