Les relations homosexuelles sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison au Sénégal, où les arrestations et les poursuites ont fortement augmenté, selon une étude mondiale réalisée en 2020 par l’Association internationale des lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexes (ILGA).
Mais en décembre, un groupe de législateurs a rédigé un nouveau projet de loi visant à allonger les peines de prison jusqu’à 10 ans et à criminaliser spécifiquement les activités LGBT+. La loi actuelle vise toute personne qui commet un « acte contre nature » avec des personnes du même sexe.
Les législateurs du bureau de l’assemblée nationale, qui décident des projets de loi qui seront soumis au vote du parlement, ont rejeté la proposition de loi, a déclaré le bureau dans un communiqué.
La législation existante est suffisamment claire et les sanctions qui en découlent sont sévères, a-t-il ajouté.
Le Ghana, tout proche, envisage également une loi anti-LGBT+ qui allongerait les peines d’emprisonnement et obligerait certaines personnes à suivre une « thérapie de conversion » destinée à changer l’orientation sexuelle d’une personne.