Le ministre de l’Intérieur, Bassam Mawlawi, a déclaré que son ordre était basé sur son « souci de l’intérêt et de la sécurité du Liban et des bonnes relations avec les pays frères, en particulier le Royaume d’Arabie saoudite », selon un communiqué du ministère.
L’ambassadeur saoudien Walid al-Bukhari avait auparavant partagé un tweet d’un compte pro-saoudien contenant un enregistrement d’un homme qui, selon le ministère de l’Intérieur, est un ressortissant saoudien vivant dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah soutenu par l’Iran.
Le communiqué du ministère de l’Intérieur précise qu’il est « recherché par les autorités saoudiennes pour des crimes terroristes ».
L’homme affirme que si quelque chose arrive à un membre de sa famille, « aucun employé de l’ambassade saoudienne ne restera en vie… J’anéantirai tous les employés de l’ambassade saoudienne, tous ceux qui sont liés à l’ambassade saoudienne. »
L’ambassade saoudienne au Liban n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire et le centre des médias du gouvernement saoudien n’a pas répondu à une demande de commentaire.
Certains responsables libanais ont essayé d’améliorer les liens avec l’Arabie saoudite, autrefois un donateur important, après des années de déclin en raison de l’influence croissante au Liban du Hezbollah, un groupe classé par Riyad et les États-Unis comme un groupe terroriste.
Les relations ont atteint leur point le plus bas l’année dernière lorsque l’Arabie saoudite a interdit l’importation de produits libanais pour des raisons de trafic de drogue et a rappelé son ambassadeur après les commentaires critiques d’un ministre pro-Hezbollah.
L’ambassadeur est revenu au début de l’année et l’Arabie saoudite s’est depuis engagée à apporter un soutien financier limité au secteur de la santé libanais, de même que la France, qui a été le fer de lance des efforts internationaux en faveur du réengagement saoudien au Liban.