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La Joconde mise aux enchères ? Pas tout à fait

La Joconde mise aux enchères ? Pas tout à fait

Raymond Hekking a passé des décennies à essayer de convaincre le monde que la Joconde qu'il avait achetée chez un antiquaire français en 1953 était la vraie et que celle du musée du Louvre était un faux.

Aujourd’hui, la maison de vente aux enchères Christie’s a mis en vente la « Joconde Hekking », en espérant que l’histoire de sa campagne pour réaliser son rêve aidera à compenser le fait qu’il s’agit d’une copie.

« Elle ressemble à la Joconde, mais la qualité de l’exécution n’est pas celle de Léonard de Vinci », a déclaré Pierre Etienne, directeur international des peintures de maîtres anciens chez Christie’s. « Malheureusement, sur ce point, le rêve n’est pas une réalité.

« Malheureusement sur ce point, le rêve est un peu dépassé ».

L’argument de Hekking était que le tableau original n’a jamais été restitué après un vol commis au début du XXe siècle, et qu’il a fini dans la boutique du village de Magagnosc, dans sa Provence natale, tandis que la galerie de la capitale française a été dupée par une copie.

De nombreuses coupures de journaux témoignent de son harcèlement des médias et un reportage de Pathe datant des années 1960 montre des journalistes américains se présentant pour inspecter la copie lorsque la véritable Joconde a été prêtée aux États-Unis.

Le tableau a été réalisé par un artiste inconnu au début du XVIIe siècle, soit environ 100 ans après que l’original du maître de la Renaissance italienne soit entré dans la collection royale de François Ier, a indiqué Christie’s. Le prix indicatif est de 200 000 euros.

Son prix indicatif est de 200 000 à 300 000 euros et les enchères en ligne se terminent le 18 juin.

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