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La pollution déborde en Inde…

La pollution déborde en Inde…

La plus haute juridiction de l'Inde ordonne le "travail à domicile" en raison de la pollution dans la capitale.
Le monorail de Mumbai traverse un bidonville par un matin de smog à Mumbai, en Inde

La Cour suprême de l’Inde a ordonné lundi aux autorités de fermer les bureaux de la capitale et des villes voisines, permettant ainsi à des millions de personnes de travailler à domicile, les autorités cherchant des moyens de réduire la pollution atmosphérique dangereuse qui a entraîné la fermeture d’écoles.

La Cour suprême est intervenue après que les autorités de New Delhi, qui luttent contre une brume toxique depuis le début du mois de novembre, ont pris des mesures d’urgence samedi, ordonnant la fermeture des écoles et des travaux de construction pendant quatre jours.

« Nous ordonnons au centre et aux états de la région de la capitale nationale

Nous ordonnons au centre et aux États de la région de la capitale nationale d’imposer le travail à domicile pendant cette période », a déclaré le juge en chef N.V. Ramana, à la tête d’un panel de trois juges qui examinait la requête d’un résident de la ville.

Le tribunal a également demandé que des mesures urgentes soient prises pour maîtriser les feux de déchets de récolte dans les États voisins de l’Haryana, du Pendjab et de l’Uttar Pradesh, allumés par des centaines de milliers d’agriculteurs cherchant à nettoyer les champs pour une nouvelle saison de semis.

« Nous voulons une action sur la question », a déclaré le juge Surya Kant. Bien que la Cour n’ait pas fixé de délai pour l’action des autorités, elle examinera la question de la pollution mercredi prochain.

Les efforts déployés par l’Inde pour réduire la combustion des déchets de récolte, une source majeure de pollution atmosphérique en hiver, ont eu peu d’effet, malgré les milliards de roupies dépensés au cours des quatre dernières années. en savoir plus

Un indice de la qualité de l’air s’est établi à 343 sur une échelle de 500 à Delhi lundi, signe de conditions « très mauvaises » pouvant provoquer des maladies respiratoires en cas d’exposition prolongée.

La capitale a connu des conditions sévères à la fin de la semaine dernière lorsque les températures ont chuté et que l’indice a atteint 499.

La Cour suprême a également ordonné des mesures visant à interrompre la circulation des véhicules qui ne sont pas indispensables, à réduire la pollution industrielle et à limiter la poussière.

Parmi les facteurs qui contribuent à la mauvaise qualité de l’air à Delhi, souvent classée comme la capitale la plus polluée du monde, figurent les centrales au charbon situées en dehors de la ville ainsi que le brûlage des déchets en plein air.

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