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L’Égypte signe une série d’accords avec le gouvernement d’union de la Libye

L’Égypte signe une série d’accords avec le gouvernement d’union de la Libye

L'Égypte et le gouvernement d'union de la Libye ont signé jeudi une série d'accords de coopération et plusieurs contrats d'infrastructure
Un drapeau libyen flotte

Bien que les perspectives politiques de la Libye restent incertaines, ces accords sont le dernier signe des efforts de l’Égypte pour renouer avec Tripoli après des années de soutien aux forces basées dans l’est de la Libye, engagées dans un conflit qui a divisé le pays.

La Libye était un marché important pour les entreprises et les travailleurs égyptiens avant les soulèvements dans les deux pays en 2011.

Les 14 protocoles d’accord, signés lors d’une visite au Caire du Premier ministre libyen Abdulhamid Dbeibah, couvrent des secteurs allant de l’industrie et des hydrocarbures à l’agriculture, aux communications et à l’aviation civile, selon un communiqué du cabinet égyptien.

Les contrats de projet signés entre le gouvernement libyen et d’importantes sociétés égyptiennes comprennent une route périphérique autour de la capitale libyenne Tripoli, une autre route menant au sud de Jalu depuis la ville orientale d’Ajdabiya, ainsi que la construction et la fourniture de deux usines de gaz.

Aucun détail n’a été donné sur la valeur de ces contrats.

Plus tôt, M. Dbeibah a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, qui a affirmé le désir de l’Égypte de voir la Libye se stabiliser et a offert son soutien pour aider le pays à organiser les élections nationales prévues pour la fin de l’année, selon un communiqué de la présidence égyptienne.

Mardi, M. Sisi a reçu Khalifa Haftar, le commandant militaire basé dans l’est de la Libye qui a été soutenu par l’Égypte et les Émirats arabes unis mais dont la campagne pour prendre Tripoli s’est effondrée l’année dernière, ainsi qu’Agilah Saleh, le chef d’un parlement basé dans l’est.

Tous deux sont considérés comme des fauteurs de troubles potentiels du plan soutenu par les Nations unies visant à organiser des élections d’ici la fin de l’année. Sisi leur a demandé, ainsi qu’à Dbeibah, de respecter le calendrier électoral, selon deux sources des services de renseignement égyptiens.

Pour les contrats commerciaux dans l’ouest de la Libye, l’Égypte devra faire face à la concurrence de la Turquie, un rival régional qui est intervenu militairement pour aider à repousser les forces d’Haftar, mais qui tente désormais de resserrer les liens avec Le Caire.

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