« Le régime israélien, dont l’existence repose sur la tension, recommence à claironner des mensonges pour empoisonner les pourparlers de Vienne », a posté sur Twitter le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, sans préciser de quels commentaires israéliens il s’agissait.
« Toutes les parties présentes dans la salle sont maintenant confrontées à un test de leur indépendance et de leur volonté politique de mener à bien leur tâche, sans tenir compte des fausses nouvelles destinées à détruire les perspectives de succès », a-t-il ajouté.
Bien qu’il n’ait pas été possible de déterminer clairement à quelles informations Khatibzadeh faisait allusion, un journaliste basé à Tel Aviv pour l’agence de presse américaine Axios a rapporté lundi qu’Israël avait partagé des renseignements au cours des deux dernières semaines avec les États-Unis et plusieurs alliés européens, suggérant que l’Iran prenait des mesures techniques pour se préparer à enrichir de l’uranium jusqu’à une pureté de 90 %, le niveau nécessaire pour une arme nucléaire.
Dans une déclaration après avoir rencontré le président français Emmanuel Macron, le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid a déclaré mardi que l’Iran essayait de gagner du temps pour faire avancer son programme nucléaire et que les grandes puissances devaient trouver une approche différente.
« Les sanctions doivent être renforcées et il doit y avoir une menace militaire crédible car c’est la seule chose qui empêchera l’Iran de mener à bien sa course à l’arme nucléaire », a déclaré M. Lapid dans un communiqué.