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Najib Mikati, bientôt premier ministre libanais

Najib Mikati, bientôt premier ministre libanais

Le magnat sunnite libanais Najib Mikati en passe d'être désigné Premier ministre

Le riche homme d’affaires libanais et ancien premier ministre Najib Mikati est sur le point d’être désigné Premier ministre lundi après avoir obtenu le soutien de la plupart des principaux partis pour former un nouveau gouvernement confronté à une crise financière dévastatrice, selon des sources politiques.

Auparavant, un club d’anciens premiers ministres sunnites libanais a déclaré dimanche qu’il approuvait le choix de Mikati, qui a occupé le poste à deux reprises, dans une nouvelle tentative de mettre fin à l’impasse politique au Liban. lire la suite

Parmi les partisans de Mikati figure le vétéran Saad al-Hariri, qui a renoncé à former un nouveau gouvernement la semaine dernière après avoir échoué pendant près de 10 mois à s’entendre avec le président Michel Aoun sur sa composition.

La décision de M. Hariri a marqué le point culminant de plusieurs mois de conflit pour les postes ministériels entre lui et M. Aoun, le chef d’État chrétien maronite qui est allié au groupe musulman chiite armé du Hezbollah, soutenu par l’Iran.

Une source politique haut placée a déclaré à Reuters que la plupart des principaux blocs parlementaires du pays étaient d’accord pour désigner Mikati. Contrairement à de nombreux dirigeants libanais, il n’est pas issu de l’une des nombreuses dynasties politiques, mais est l’un des entrepreneurs les plus prospères du pays.

Le Hezbollah et son allié, le mouvement chiite Amal, dirigé par le président du Parlement Nabih Berri, devraient désigner Mikati, a ajouté la source.

M. Aoun devait désigner M. Mikati plus tard dans la journée, après avoir terminé ses consultations avec les blocs parlementaires lundi.

Le président est tenu de désigner le candidat bénéficiant du plus grand nombre de soutiens parmi les membres du Parlement.

Une fois le candidat désigné, le difficile processus de formation d’un nouveau gouvernement qui obtiendra l’accord de la classe politique libanaise, très divisée, pourra commencer.

Le Liban est dirigé par une administration intérimaire depuis près d’un an, alors que sa monnaie s’est effondrée, que les emplois ont disparu et que les banques ont gelé les comptes. La chute libre de l’économie est la pire crise que le Liban ait connue depuis la guerre civile de 1975-1990.

Dans le système politique libanais, le poste doit être occupé par un musulman sunnite, tandis que la présidence est assurée par un chrétien maronite.

Les gouvernements occidentaux font pression sur les politiciens libanais pour qu’ils forment un gouvernement capable de réformer l’État corrompu, menaçant de sanctions et affirmant que le soutien financier ne sera pas accordé avant le début des réformes.

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