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Omicron impose de nouvelles restrictions et un appel mondial aux rappels.

Omicron impose de nouvelles restrictions et un appel mondial aux rappels.

Singapour a suspendu les réservations de voyages sans quarantaine et l'Australie a renouvelé sa campagne de vaccination mercredi. La recrudescence des infections par le virus Omicron quelques jours avant Noël a contraint les autorités à imposer de nouvelles restrictions et à accélérer les rappels.
Le docteur Ruxandra Divan, se repose dans l'unité de soins intensifs (ICU) pour les patients du COVID-19 aux "Hopitaux Civils de Colmar" à Colmar, France

Les gouvernements du monde entier ont renforcé les restrictions en matière de mobilité sociale et lancé des appels urgents à la vaccination des citoyens alors qu’Omicron s’impose comme la souche dominante du coronavirus, bouleversant les plans de réouverture dont beaucoup espéraient qu’ils annoncent le début d’une ère post-pandémique en 2022.

Singapour va geler toutes les ventes de nouveaux billets d’avion et de bus dans le cadre de son programme de mise en quarantaine de la ville-État de jeudi à janvier 20, a déclaré le gouvernement mercredi, invoquant le risque de propagation rapide d’Omicron.

« Les mesures prises à la frontière nous permettront de gagner du temps pour étudier et comprendre la variante Omicron et pour renforcer nos défenses, notamment en améliorant nos capacités en matière de soins de santé et en faisant en sorte que davantage de personnes soient vaccinées et renforcées », a déclaré le ministère de la santé dans un communiqué.

À Hong Kong, Cathay Pacific Airways Ltd a annoncé qu’elle annulerait certains vols de passagers en janvier après que le centre financier asiatique a renforcé les règles de quarantaine.

Le Japon a signalé mercredi son premier cas suspect de transmission communautaire d’Omicron, tandis que l’Inde a demandé à ses États de se préparer à des flambées et les a autorisés à imposer des restrictions sur les foules et les rassemblements.

Les cas d’Omicron en Inde ont presque doublé au cours de la semaine dernière.

Le président américain Joe Biden a promis mardi un demi-milliard de tests rapides COVID-19 gratuits et a averti le quart des adultes américains qui ne sont pas vaccinés que leurs choix pourraient faire la « différence entre la vie et la mort ».

Les pays cherchent également à raccourcir le délai entre la deuxième injection de vaccin et les rappels. Toutefois, par crainte d’une lassitude du public, on hésite à revenir aux restrictions strictes imposées lors de la propagation de la variante Delta plus tôt cette année.

Le Premier ministre australien Scott Morrison a annoncé mercredi un nouveau financement de la vaccination pour les cliniques et les pharmacies. Il a également exhorté les États du pays à rouvrir des centaines de centres de vaccination, fermés lorsque les taux de double dose chez les adultes ont atteint 80 %.

Mercredi, l’Australie a signalé plus de 5 000 infections quotidiennes pour la première fois au cours de la pandémie, la plupart des cas ayant été enregistrés dans les États les plus peuplés de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria.

Malgré la poussée d’Omicron, Morrison a répété mercredi que les mesures de confinement strict ne seraient pas rétablies.

La Corée du Sud s’est également opposée à de nouvelles mesures de confinement, les autorités ayant annoncé des restrictions sur les rassemblements et les horaires d’ouverture des restaurants, cafés et bars.

Alors que les sondages montrent un large soutien pour les nouvelles restrictions de la Corée du Sud, certaines des plus strictes à ce jour, de nombreuses petites entreprises se sont plaintes que les restrictions les laissent en sureffectif et en surstockage, après avoir préparé une saison de vacances sous des règles plus souples.

Les associations de petites entreprises et de restaurants ont publié des déclarations pour protester contre la décision et demander des compensations, l’un des groupes ayant promis d’organiser une manifestation mercredi.

Nouvelle urgence

Hans Kluge, responsable européen de l’Organisation mondiale de la santé, a mis en garde mardi contre la tempête qu’apporterait Omicron, « poussant encore plus au bord du gouffre des systèmes de santé déjà mis à rude épreuve ».

L’Allemagne, l’Écosse, l’Irlande, les Pays-Bas et la Corée du Sud figurent parmi les pays qui ont réimposé des mesures de confinement partiel ou total ou d’autres mesures de distanciation sociale ces derniers jours.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré qu’il n’introduirait pas de nouvelles mesures de restriction de COVID-19 en Angleterre avant Noël, mais a prévenu que le gouvernement pourrait devoir agir par la suite.

Les gouvernements ont intensifié leurs efforts de vaccination et de traitement, la Food and Drug Administration américaine étant prête à autoriser les pilules de traitement COVID-19 de Pfizer Inc (PFE.N) et Merck (MRK.N), rapporte Bloomberg News.

Israël va proposer une quatrième dose du vaccin COVID-19 aux personnes âgées de plus de 60 ans.

Les décideurs politiques s’efforcent de faire face à l’impact économique que pourraient avoir de nouvelles épidémies, la Grande-Bretagne ayant annoncé une aide d’un milliard de livres (1,3 milliard de dollars) pour les entreprises les plus touchées.

Comme on ignore encore beaucoup de choses sur la gravité des infections par Omicron, les entreprises s’inquiètent également des annulations massives qui pourraient affecter les événements importants de la nouvelle année.

Amazon Inc, la société mère de Facebook, Meta Platforms Inc, Twitter Inc et Pinterest Inc ne participeront pas au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas le mois prochain.

La Ligue nationale de hockey d’Amérique du Nord n’enverra pas ses joueurs participer au tournoi de hockey sur glace masculin des Jeux olympiques d’hiver de Pékin en raison de problèmes liés au COVID-19, a rapporté ESPN mardi.

Cela affecterait non seulement les joueurs des équipes américaines et canadiennes de hockey sur glace, mais aussi ceux des équipes olympiques de Suède, de Finlande et d’Allemagne.

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