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La vice-première ministre du Canada, Mme Freeland, est victime de mauvais traitements en Alberta

La vice-première ministre du Canada, Mme Freeland, est victime de mauvais traitements en Alberta

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a condamné dimanche une agression verbale abusive contre sa vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, qu'il a qualifiée de "harcèlement extrêmement perturbant" et qui n'est pas un incident isolé.
La ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland

« Nous voyons de plus en plus de personnes dans la vie publique et de personnes occupant des postes de responsabilité, en particulier des femmes, des Canadiens racialisés, des personnes appartenant à des minorités ou à différents groupes communautaires, être ciblées presque en raison de la force croissante de vos voix », a déclaré Trudeau dans une allocution dimanche.

« Nous assistons à un retour de bâton….. Nous devons nous demander quel genre de pays nous sommes, quel genre de pays nous voulons être. »

Dans la vidéo de l’incident partagée sur Twitter tard vendredi, Mme Freeland s’approchait de l’ascenseur d’un bâtiment de l’hôtel de ville à Grande Prairie, en Alberta, lorsqu’un homme lui a crié.

« Qu’est-ce que tu fous en Alberta ? », a dit l’homme alors que Freeland se dirigeait vers l’ascenseur et y entrait. Il l’a également traitée de « traître » et de « putain de salope ». La vidéo a été vue des centaines de milliers de fois.

Mme Freeland est née en Alberta et était en tournée dans la province pour rencontrer des fonctionnaires, des entreprises et des travailleurs.

Elle a reconnu l’incident dans un tweet samedi. « Ce qui s’est passé hier est une erreur. Personne, où que ce soit, ne devrait avoir à supporter des menaces et des actes d’intimidation », a écrit Mme Freeland sur Twitter.

Des politiciens canadiens de tous les horizons politiques ont également condamné l’attaque verbale.

Cet incident est le dernier d’une série d’attaques verbales contre des femmes dans la vie publique au Canada, notamment des militantes et des journalistes.

Depuis des semaines, un groupe de journalistes partage publiquement une série de courriels privés et anonymes qu’ils ont reçus et qui contiennent des menaces ciblées de violence et d’agression sexuelle, ainsi que des propos racistes et misogynes.

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