En conférence de presse dans les locaux mêmes de son département, le ministre Alpha Soumah a rappelé que la Quinzaine des Arts et de la Culture a été instituée en 1963 après que les « compagnons de l’indépendance se soient rendus compte que la Culture est un facteur de cohésion sociale, de paix et qui crée de l’interaction intercommunautaire pour sortir quelque chose de positif ». Mais le ministre note qu’avec l’évolution, la culture ne joue plus que son rôle de rassemblement et de consolidation de la paix. Elle aussi « est devenue aujourd’hui un facteur de création d’emplois et de richesse, notamment à travers les industries culturelles et créatives », indique le ministre.
Pour autant, le thème de l’édition de cette année est une sorte de retour aux sources : ‘’L’Art et la Culture au service de la paix et de la cohésion sociale’’. Une thématique dont le choix s’explique par le fait que, « nous sommes dans une période très sensible. Nous sommes en transition. Alors, tout acte qu’on doit poser doit concourir à réunir les filles et fils de ce pays ».
Dans la foulée, Bill de Sam annonce que la Quinzaine touchera les 333 sous-préfectures et les 33 préfectures de l’intérieur du pays, ainsi que les six communes et 136 quartiers de Conakry. Par ailleurs, quelques 2300 spectacles de danses traditionnelles, 339 scènes pour environ 16 000 artistes sont au menu. « Ça va être la plus grande manifestation artistique et culturelle de l’année », annonce le ministre.
Quant à lui, Amine Touré, le président du comité d’organisation, a décliné les disciplines choisies pour cette année. Il s’agit notamment de la danse patrimoniale, des percussions, de la musique traditionnelle, du théâtre, de la chorale et du récital.
