Ces deux étudiants font partie de la dernière manifestation contre les Jeux olympiques de 2022 en raison des violations des droits de l’homme et du traitement des minorités par Pékin.
Les États-Unis n’enverront pas de représentants du gouvernement aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 en raison des “atrocités” commises par la Chine en matière de droits de l’homme, ont-ils déclaré au début du mois.
Des membres de l’Association de la jeunesse tibétaine en Europe (TYAE) et des Étudiants pour un Tibet libre ont organisé un sit-in dans le bâtiment du CIO à Lausanne, alors que les officiels étaient réunis pour une réunion.
Protestations contre le traitement des minorités en Chine
Les militants ont demandé que les pays se retirent de l’événement qu’ils ont appelé les “Jeux du génocide”, qui, selon eux, sont utilisés pour redorer la réputation de la Chine.
La Chine a pris le contrôle du Tibet après l’entrée de ses troupes dans la région en 1950 dans ce qu’elle appelle une “libération pacifique”. Depuis, le Tibet est devenu l’une des zones les plus réglementées du pays. Ses détracteurs, menés par le Dalaï Lama, chef spirituel en exil, affirment que la domination de Pékin s’apparente à un “génocide culturel”.
Deux militants ont déployé une bannière au-dessus de l’entrée du bâtiment sur laquelle on pouvait lire “Non à Pékin 2022”, tandis que cinq étudiants sont entrés dans le bâtiment et ont organisé un sit-in de protestation.
“Malgré les critiques internationales croissantes à l’encontre du CIO et de la Chine, les violations des droits humains commises par le régime chinois au Tibet, au Turkestan oriental et à Hong Kong se poursuivent sans relâche”, a déclaré Tenzing Dhokhar, directeur des campagnes de TYAE, l’un des manifestants.
“En collaborant avec la Chine, le CIO se rend complice des crimes du Parti communiste chinois, qui seront lavés sportivement par les Jeux olympiques de Pékin.”
En octobre, un groupe de militants tibétains a organisé un simulacre de funérailles du CIO devant son siège pour protester contre les jeux. en savoir plus
Tibétains et Ouïghours, deux communautés piégées en Chine
Le CIO a longtemps été critiqué par les groupes de défense des droits de l’homme pour avoir attribué les Jeux à Pékin. L’organisation a déjà déclaré qu’elle était une force du bien et qu’elle ne pouvait avoir aucune influence sur les États souverains.
Elle n’a pas répondu à une demande de commentaire samedi.
Les autorités chinoises ont été accusées de faciliter le travail forcé en détenant environ un million de Ouïghours et d’autres minorités principalement musulmanes dans des camps depuis 2016.
La Chine nie tout acte répréhensible, affirmant avoir mis en place des centres de formation professionnelle pour lutter contre l’extrémisme.
