La rentrée des classes a été repoussée à une date inhabituellement tardive dans le territoire de la capitale fédérale du Nigeria, sans explication, après que des écoles des États voisins ont été prises pour cible par des ravisseurs en quête de rançons.
Depuis décembre, plus de 1 100 élèves ont été enlevés dans leurs écoles dans le nord-ouest du Nigeria, notamment dans les États de Kaduna et du Niger, qui bordent le territoire de la capitale fédérale au nord et à l’ouest.
Plusieurs parents du FCT ont déclaré que leurs enfants s’étaient présentés à l’école cette semaine, s’attendant à ce que les cours commencent, pour s’entendre dire que le nouveau trimestre ne commencerait pas avant le 19 septembre.
Un document publié par le Secrétariat à l’éducation du FCT montre que la nouvelle date s’applique à toutes les écoles, qu’elles soient publiques ou privées, chrétiennes, musulmanes, avec ou sans internat.
Il était inhabituel que les autorités publiques imposent une date de rentrée aux écoles privées.
Plusieurs États du nord-ouest ont tenté d’endiguer la vague d’enlèvements en interdisant la vente de carburant dans des jerricans et le transport de bois de chauffage dans des camions, afin de perturber les gangs qui se déplacent à moto et campent dans des endroits reculés.
Signe que les autorités fédérales pourraient intensifier leur réponse, une coupure de téléphone et d’Internet a été imposée ce week-end dans l’État de Zamfara, dans l’extrême nord-ouest, durement touché, afin de permettre aux forces de sécurité de s’attaquer aux gangs d’enlèvement.
Il n’était pas clair si des mesures de sécurité spéciales étaient prises dans le FCT. La capitale Abuja et ses environs, qui disposent de meilleures routes et infrastructures que la majeure partie du Nigeria, sont généralement considérés comme les régions les plus sûres du pays.
