Omicron se propage rapidement dans les pays où l’immunité de la population est élevée, mais on ne sait pas si cela est dû à la capacité du virus à échapper à l’immunité, à sa transmissibilité accrue inhérente ou à une combinaison des deux, a indiqué l’OMS dans une mise à jour.
L’agence a désigné Omicron comme une variante préoccupante le 26 novembre, peu après sa première détection, et on ignore encore beaucoup de choses à son sujet, notamment la gravité de la maladie qu’elle provoque.
“On dispose encore de peu de données sur la gravité clinique d’Omicron”, a déclaré l’OMS. “Des données supplémentaires sont nécessaires pour comprendre le profil de gravité et la façon dont la gravité est influencée par la vaccination et l’immunité préexistante.”
Elle ajoute : “Les données disponibles sont encore limitées, et il n’y a pas de preuves évaluées par des pairs, sur l’efficacité du vaccin ou l’efficacité à ce jour pour Omicron”.
L’OMS a averti qu’avec l’augmentation si rapide des cas, les hôpitaux pourraient être débordés dans certains endroits.
“Les hospitalisations au Royaume-Uni et en Afrique du Sud continuent d’augmenter, et compte tenu de l’augmentation rapide du nombre de cas, il est possible que de nombreux systèmes de santé soient rapidement débordés.”